L'université de Yokohana ouvre à nouveau ses portes après des siècles de secret
 
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La directrice est...ma tante ?! [PV : Mathilda]
Luciola Harvey
CONVERSATIONS : 20
ARGENT DE POCHE : 100
ICI DEPUIS LE : 03/08/2020
CREDITS : Megurine Luka - Vocaloid & Abaddon
Luciola Harvey
— Etudiante en 2ème année & Fille d'Hermaphrodite



Jeu 13 Aoû - 18:25
Lorsque la voiture qui emmenait la jeune fille dans l’endroit où elle allait habiter en attendant bien évidemment la rentrée, elle ne peut s’empêcher de regarder de regarde l’endroit. C’était encore l’été mais tous les reliefs montagneux pointaient haut devant elle. Malgré tout , ses yeux gonflés et rouges accusaient de la perte de son être cher il y a bien peu. L’image de l’homicide de sa mère la hantait toujours alors que ce qui battait dans sa poitrine lui, continuait également de saigner, ne laissant aucune trace de liquide rouge, difficile à retirer mais bien une blessure inéffacable pour le moment.

Bien évidemment, il y avait quelqu’un de l’orphelinat, un psychologue également parce qu’il faudrait qu’elle soit suivie. Mais le fait était que elle se fichait encore un peu de là, où elle allait attérir. On lui dit que cela serait pour son bien mais avait-elle vraiment le choix par rapport à ça ? Une mineure ne pourrait elle donc pas rentrer seule et se débrouiller. Néanmoins, elle regardait l’endroit où on allait l’amener et enfin, ils arrivèrent sur un parking avant que le moteur n’arrête de tourner et qu’on lui dise de descendre de son siège.

Une fois la porte claquée derrière elle, elle observa l’immense vâtisse devant elle, en levant réellement les yeux pour en voir la totalité de la façade et tenter d’apercevoir quelques tuiles du toit. C’était visiblement grand mais elle ne savait pas à quel point. En tout cas, ça l’était plus que son ancienne école, car oui, on lui a quand même dit qu’elle allait dans une académie, pas dans un hôpital psychiatrique. Et c’est donc en reprenant son air renfermé qu’elle suivit les messieurs qui l’accompagnait vers l’intérieur.

Une personne à l’accueil qui leur indiqua des directions après avoir appelé visiblement une de ses collègues. Des couloirs vides de vie ou très peu. En même temps, c’était les vacances, normal que ça le soit. S’en suivit alors une marche pour aller vers un bureau. Durant son court temps, Luciola avait remarqué que l’ensemble paraissait neuf, comme si il venait d’être refait. Ce serait donc un nouvel établissement quand bien même, ce n’était pas à cette image vu de l’extérieur ? Plusieurs marches avant d’arriver dans un bureau et les hommes toquèrent en demandant à Luciola d’attendre derrière la porte. Ce qu’elle fit. Avait-elle quelque chose de mieux à faire , de toute façon ?

Une fois plusieurs minutes passées, la porte s’ouvrit et on l’invita à rentrer. Une femme se tenait derrière un bureau. Elle était plutôt belle et jeune. Etait-ce la dirigeante de cet endroit ? Alors que finalement les places s’échangeaient. Les personnes avec elle quittèrent la pièce en laissant sa valise , de deux semaines de vêtements à côté d’elle tandis que la porte se refermait derrière dans un buit de claquement mais pas forcément brusque. La nouvelle élève remonta ses yeux et remit correctement quelques mèches pour voir son interlocutrice alors que d’une petite voix, à la fois douce, timide et assez craintive, ne connaissant absolument pas la personne.


« B…Bonjour madame.. »
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Mathilda Populos
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Mathilda Populos
— Directrice de l'établissement & Fille d'Aphrodite



Jeu 13 Aoû - 20:55


La directrice est ... Ma tante ?
Sensation exquise du soleil sur une peau nue. Douce chaleur, léger frémissement, et un battement de cil plus tard, Mathilda ouvrit les yeux. Elle ignora ce qui l’avait réveillé, elle qui avait tant besoin de dormir depuis ces derniers jours. Elle resta immobile, à observer la tâche de lumière passant au travers de ses volets et se déposant doucement sur son avant-bras. Le temps passa lentement alors que, la tête vide, elle se laissa aller à une paresse qui relevait quasiment du luxe vu sa position. Puis son réveil sonna indiquant qu’il était déjà sept-heure trente, l’arrachant sauvagement de sa douce rêvasserie. Elle le coupa et se leva, puis se dirigea vers la salle de bain et décida de prendre une douche froide, histoire de se remettre les idées en place. Aujourd’hui, très tôt le matin, elle allait accueillir une nouvelle élève. La directrice en était très impatiente, car il s’agissait de la fille d’Hermaphrodite, autrement dit de sa nièce. Et si c’étaient des évènements tragiques qui les réunissaient aujourd’hui, Mathilda n’en restait pas moins très heureuse. Après sa douche, elle s’habilla sobrement d’une chemise blanche et d’une jupe noire, pour arborer un look très studieux. Pas question de s’habiller n’importe comment sous le nez des élèves de toute façon. Elle fila ensuite au réfectoire pour se prendre une tasse de café bien chaude et elle se dirigea ensuite vers son bureau. Il devait être huit heures lorsqu’elle s’y installa, sourire vissé aux lèvres et dos bien droit, s’attelant une dernière fois à la lecture du dossier de l’étudiante qu’elle attendait. Luciola Harvey. Bientôt son téléphone sonna et on lui apprit qu’elle était arrivée.

Avec patience, Mathilda attendit donc que l’on ne vienne toquer à sa porte et que deux hommes apparaissent dans l’encadrement de cette dernière. L’étudiante devait être restée à l’extérieur et ce n’était pas plus mal ainsi ; « Bonjour messieurs. » Deux hommes lui faisait face, mais, bien loin de se laisser impressionner, Mathilda s’inclina poliment et leur désigna les deux sièges devant son bureau, avant de s’asseoir sans un mot. « Bonjour madame. Je suis le psychologue en charge de Luciola, Monsieur Tadaki. J’admet ne pas très bien comprendre pourquoi elle se retrouve transférée ici alors qu’elle aurait pu rentrer au pays pour trouver de la famille proche. » Voilà donc le début des négociations pour une jeune fille. Mathilda eut l’horrible sentiment qu’ils ne parlaient pas d’un être humain mais d’un petit chaton à ce moment-là et ça lui donna la nausée. Mais il ne faisait que son travail et ça, elle ne pouvait pas le lui reprocher. Se contenant, elle répondit donc ; « Tout simplement, monsieur Tadaki, parce que je suis la seule famille proche de Luciola à l’heure actuelle. Son père est mon demi-frère, ce qui fait de moi sa tante. » L’autre fit les gros yeux, surprit de la nouvelle et répliqua presque immédiatement ; « Vous devez donc avoir des papiers prouvant cela, pour que je m’assure que vous ne cherchiez pas à détourner une mineure ou à faire de drôles de choses dans votre établissement étrange. » Mathilda fronça les sourcils. S’il y avait bien une chose qu’elle ne supportait pas, c’était que l’on s’en prenne à son précieux établissement justement. Que ce vieux monsieur insinue qu’elle était une espèce de pédophile, elle passait outre -même si c’était très déplaisant. Le campus de Yokohana en revanche, c’était une autre paire de manche. D’autant plus que les fameux papiers qu’il réclamait justement, elle ne pouvait pas les lui montrer. Voir Aphrodite et Hermaphrodite dans un livret de famille, c’était un peu abracadabrantesque, alors pour un simple mortel, ça aurait été inconcevable. Mathilda soupira. Même si elle détestait se servir de son don, là, elle n’avait pas vraiment le choix. Le liberant, lui qui avait été enfermé depuis si longtemps, elle croisa ses bras sous sa poitrine et lança un regard langoureux à cet homme qui ne lui faisait absolument pas envie ; « J’ai des papiers, bien évidemment, mais vous n’avez pas envie de les voir, n’est-ce pas ? ». L’autre bagaya, un peu impressionné, et se mit à rougir, visiblement sous le charme de la jeune femme, sous les yeux ahuris du chauffeur qui assistait à la scène sans même la comprendre. « N-non non, bien sûr que non. » Mathilda lui offrit un sourire tout à fait charmant, très satisfaite d’elle-même, avant de reprendre d’une voix sèche et ferme ;  « Dans ce cas, bonne journée à vous messieurs. Vous m’excuserez, mais j’ai beaucoup de travail. La secrétaire se chargera de vous aider avec les papiers. Vous la trouverez à l’accueil, merci. » Mathilda s’inclina légèrement en avant pour les saluer et se redressa en leur lançant un regard lourd de sens. Ils semblèrent comprendre le message car sans attendre, ils se levèrent sans demander leur reste. Soulagée, l’enfant d’Aphrodite laissa échapper un léger soupir avant de se reprendre. Au tour de Luciola donc. Même si les évènements étaient tragiques, Mathilda était un peu excitée à l’idée de rencontrer une nièce, elle qui n’avait jamais eu d’autre famille que son père.

Luciola entra alors que les autres quittaient la pièce sans un mot et comme elle l’aurait pensé, Mathilda la trouva jolie. C’était un gêne de famille de toute façon. Elle lui offrit un léger sourire, certaines que les choses se passeraient bien si elle prenait la peine de lui expliquer convenablement le contexte dans lequel elle se trouvait. L’avantage, c’était que la jeune étudiante avait déjà fait un an et demi dans une autre université pour demi-dieu, ce qui évitait à Mathilda de devoir tout reprendre depuis le début. Cependant, les choses n’en seraient pas moins complexes pour autant. « B…Bonjour madame.. » Evidemment, il fallait s’y attendre ; Luciola était loin d’être à l’aise et elle allait devoir travailler dur pour réussir à la rassurer ne serait-ce qu’un peu. « Bonjour Luciola. Tu peux venir t’asseoir. » Sa voix, bien que ferme, demeurait douce, marquant sa position au sein de l’établissement. Mathilda tutoyait ses élèves et les appelaient par leurs prénoms en sachant pertinemment qu’un jour ils ne seraient plus ses élèves, justement. Elle n’exigeait pas grand-chose d’eux, si ce n’était du respect et un minimum de rigueur dans leurs études. Pour le reste, ils demeuraient relativement libres.

Une fois la nouvelle étudiante assises, Mathilda décida de reprendre la parole, toujours sur le même ton et toujours avec la plus grande bienveillance ; « Je voudrais tout d’abord te présenter mes plus sincères condoléances. » C’était la partie la moindre drôle -en fait c’était même la plus tragique- de son discours, mais c’était une étape obligatoire. Elle était réellement peinée d’un décès aussi brusque dans l’entourage proche de la jeune fille. Elle laissa s’installer un bref silence, le temps que l’information soit passée, puis elle estima qu’elle devait poursuivre ; « Je m’appelle Mathilda Populos et je suis la directrice, principale, proviseure et d’autres choses du même nom j’imagine de cet établissement. Pour toi ce sera madame, ou Mathilda, si toutefois tu fais preuve de suffisamment de respect. » Elle hocha la tête pour appuyer son propos puis reprit, sur le même ton ; « J’ai vu dans ton dossier que tu étais déjà dans un établissement pour demi-dieux avant les événements récents, je me suis cependant permise d’insister auprès de mes collègues pour que tu sois transférée ici. » Restait maintenant à justifier le choix de se transfert, mais pour ça, Mathilda avait encore un peu de temps. Il fallait déjà que Luciola digère toutes les informations qu’elle venait, un peu maladroitement certes, de lui balancer à la figure.
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Luciola Harvey
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Luciola Harvey
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Ven 14 Aoû - 12:39
Luciola  regarda alors la directrice en se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir faire d’elle étant juste un agneau attendant sa sentence. Chaque passage de sa remontée vers elle lui faisait alors voir une femme puissante. Elle ne savait même pas pourquoi elle était là, dans cette école de demi-dieux. Elle n’avait pas forcément eu l’occasion de se renseigner non plus sur les méthodes à faire en cas de parent décédé dans ces pays-là. Elle n’avait fait que bêtement suivre les ordres. La pluie continuait de rager dans son cœur comme dans son cerveau l’empêchant de réellement réfléchir comme elle se devrait de le faire. Mais néanmoins cela n’allait pas être quelque chose qui allait l’embêter sur le moment. A l’ordre de Mathilda, elle vint alors regarder les sièges et venir s’asseoir en faisant attention à être correctement assise, , plaçant sa robe à motifs floraux en dessous d’elle, tout en ne la quittant pas des yeux se préparant au pire.

Elle couina légèrement en hochant la tête pour un remerciement concernant les condoléances. Ce n’était pas contre elle ou quoi, mais cela faisait quand même remuer un petit peu le couteau dans la plaie. Et voilà maintenant qu’elle se présentait. Mathilda Populos, la directrice de l’établissement. Non pas que cela soit étonnant vu sa stature et son ton, mais au moins, maintenant elle pouvait en être certaine et avoir ce qu’elle voulait dans sa tête. Savoir que cette femme allait peut-être être son bourreau durant tout le temps qu’elle serait ici.
Et il n’en fallut pas plus d’attendre sa prochaine phrase, sa prochaine intonation pour décrocher une expression de stupeur  et d’horreur sur le visage de la future étudiante. Elle n’aimait pas son école, elle n’aimait pas son pouvoir, elle était juste obligée de la fréquenter et voilà que maintenant, on voulait la remettre dans cet enfer sans la douceur que lui procurait sa mère à l’époque ?  Elle la regardait dans les yeux tout en se relevant, reculant doucement

« Pou…Pourquoi ? Pourquoi me forcez-vous à venir dans une école pareille ? Je n’ai pas aimé mon école à Paris, je n’aime pas mon pouvoir, je n’en veux pas et je ne serai jamais une demi-déesse… »  dit-elle alors que de l’eau commençait à couler le long de ses joues, A nouveau , la femme avait touché là où il ne fallait pas. «Si j’étais une véritable demi-déesse alors ce pouvoir…ce pouvoir m’aurait servi au moins à protéger ma mère. Je ne manipule pas l’eau, pas les éclairs,  pas la mort.  Mon pouvoir est juste inutile… »

Puis elle s’effondra par terre, fatiguée et triste. Oui elle réagissait peut-être un peu trop, oui elle est plus calme d’habitude, mais avec les événements récents, c’était compliqué de bien replacer ses émotions. Elle ne savait plus quoi faire, ce qu’elle allait advenir, si  il y aurait quelqu’un pour s’occuper d’elle. Perdue, triste et effrayée. C’était bien les trois adjectifs qui pouvaient la décrire le mieux pour l’instant. Un peu plus et vous pourriez la briser.  Elle ajouta encore, revenant sur la fin de la phrase de Mathilda, la suivant du regard quoi qu’elle fasse.

« Et… Qu’est ce que vous comptez faire de moi ? Pourquoi vous m’avez voulue ici ? »
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Mathilda Populos
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Sam 15 Aoû - 22:19

La directrice est ... Ma tante ?
De ce qu’elle en voyait, Mathilda jugea Luciola comme une adolescente discrète et plutôt renfermée. Mais cela pouvait s’expliquer par le fait que la jeune fille venait de perdre sa mère et donc son seul parent proche restant -du moins pour elle. La directrice était encore jeune et se souvenait d’une époque pas si lointaine ou tout lui avait semblé tellement complexe qu’elle avait préféré se renfermer sur elle-même sans ne plus rien attendre des autres. A ce moment-là, elle ne parvenait plus a écouter qui que ce soit ; les tons doux, amicaux, agressifs ou colériques n’y changeaient rien, elle n’écoutait plus personne et s’était enfermée dans une forme de mutisme. Comment s’y prendre maintenant qu’elle était à la place des adultes ? C’était encore une de ces situations complexes qu’elle n’aurait jamais pensé vivre auparavant. « Pou…Pourquoi ? Pourquoi me forcez-vous à venir dans une école pareille ? Je n’ai pas aimé mon école à Paris, je n’aime pas mon pouvoir, je n’en veux pas et je ne serai jamais une demi-déesse… » Mathilda cligna des yeux mais resta silencieuse. Luciola en avait visiblement beaucoup sur le cœur et semblait vouloir se défaire de questions lourdes qui la pesaient depuis quelques temps désormais. « Si j’étais une véritable demi-déesse alors ce pouvoir…ce pouvoir m’aurait servi au moins à protéger ma mère. Je ne manipule pas l’eau, pas les éclairs, pas la mort.  Mon pouvoir est juste inutile… » Mathilda se mordit l’intérieur de la joue. Ce genre de réflexions elle les avait eus elle-même à l’âge de Luciola et elles ne les comprenaient que trop bien. Combien de fois avait-elle supplié les dieux de lui changer son don pour qu’elle puisse faire des choses utiles ? Doucement, elle secoua la tête. Elle ne pouvait laisser passer une telle situation et surtout une telle culpabilité chez sa nièce. « Et… Qu’est-ce que vous comptez faire de moi ? Pourquoi vous m’avez voulue ici ? » La situation en devenait un brin dramatique et Mathilda se retint d’ajouter la moindre touche d’humour à cette situation surréaliste.

Finalement, après un énième soupir de sa part, elle décida de prendre la conversation en main. « Assieds-toi correctement Luciola s’il te plait. » Même si la situation lui semblait insurmontable elle ne devait cependant pas en oublier qu’elle était dans le bureau de la directrice et qu’elle devait faire preuve d’un minimum de décence. « Tu es ici parce que j’en ai fait personnellement la demande, comme je te l’ai dit il y a une minute. » Elle souffla de nouveau et joua un instant avec ses pouces, se demandant qu’elle fût la meilleure façon d’annoncer à une jeune fille inconnue qu’elle était sa nièce. Finalement, comme aucune idée ne lui venait, elle décida de ne plus prendre aucune pincette ; « Je suis la fille d’Aphrodite, ce qui fait de moi tante, dans un sens. Je n’ai appris qu’il y a peu ce lien de parenté et je refuse de te laisser livrée à toi-même. » Elle souffla à nouveau, mais cette fois-ci de soulagement. Un poids venait de s’ôter de ses épaules et désormais, elle se sentait beaucoup plus légère. « Le campus de Paris est un bon endroit, j’y ai moi-même fait mes études et je ne le regrette absolument pas. Mais ils m’ont fait le privilège d’accepter que tu viennes ici. Donc tu étudieras ici jusqu’à ta majorité, ensuite, je te laisserai le choix de faire ce que tu souhaites. » Elle hocha la tête puis se leva finalement de son bureau pour observer les jardins de Yokohana depuis la fenêtre de la pièce. Elle resta songeuse un instant, se répétant sans cesse ce que Luciola avait dit comme si elle cherchait la meilleure des réponses possibles. Et en même temps, il fallait laisser à Luciola l’occasion de réfléchir et de digérer tout ce qu’elle venait d’apprendre. Le discours sur l’inutilité ou l’utilité de son don viendrait plus tard, pour l’instant, avant d’être une histoire d’étude, c’était surtout une histoire de famille qu’il fallait résoudre.
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Luciola Harvey
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Mer 19 Aoû - 15:32
Voilà que la femme en face d’elle, reprit la parole bien comme il faut , en prenant en compte sa position, lui demandant de se rasseoir correctement. C’était assez c compliqué pour elle de se rasseoir correctement ou même de faire quoi que ce soit dans cet état étant donné qu’elle était dans un endroit où elle avait été convoquée par la femme des lieux et surtout, elle était dans un endroit qui lui déplaisait de base par sa nature. Malgré tout cela, elle ne se rassit pas pour autant mais se releva quand même pour faire face à la directrice, et elle ne reprendra sa chaise que lorsqu’elle en saura assez sur elle et surtout assez pour se sentir un minimum en confiance avec cette personne qui…QUOI ?! Qui est sa tante ? Elle ? Mais elle ne l’a jamais su. Et parce que Aphrodite est sa mère, elle ont donc un lien de parenté ? Mais alors qu’elle ne la connaît ni d’Eve, ni d’Adam, elle veut lui faire croire que parce que sa mère a un lien avec son père, du coup c’est pareil pour elles ? Mais elle se fout littéralement de sa gueule ? Ou alors c’est juste un stratagème pour l’amadouer ?

« Je ne sais pas ce que vous manigancez ! Mais je ne vous connais pas et je ne sais encore moins qui vous êtes. Vous prétendez être ma tante, être de ma famille. Mais pourtant, c’est bien la première fois que je vous vois et surtout, ma mère ne m’a jamais parlé de vous. Vous allez me dire que parce que y’a plein de demi-dieux ici et là dans le monde, on est tous une grande famille ?! »

Elle ne savait pas trop où elle en était, ni ce que elle devait penser pour elle. Après tout, elle laissait un peu la tristesse dans son cœur se changer en colère mais ses paroles étaient plutôt sensée s pour quelqu’un qui venait alors de découvrir quelqu’un de sa famille. Elle ferma les yeux un moment et tenta de respirer en mettant la main sur son ventre, l’autre sur sa poitrine en fermant les yeux pour se calmer. Chaque chose en son temps. Elle devait se calmer un peu et voir ce que la personne en face d’elle devait lui dire. Elle était sur la défensive.

« Et puis, vous dites être la fille d’Aphrodite, qu’ai-je pour vous croire ? Nos parents n’apparaissent pas sur nos cartes d’identités. Comment on peut reconnaître ll a provenance d’un demi-dieu ? Chaque descendant d’un Dieu a les mêmes capacités l’un que l’autre ? Et combien n’assument pas leurs enfants hein ?! »

Oui après tout. Elle ne savait pas trop quoi lui dire d’autre. Elle ne savait pas combien il y avait de dieux volages comme le sien. Même si ça paraissait normal pour Hermaphrodite, voir Eros. Mais les autres d’être volage comme ça ? Ce n’est pas vraiment cve que l’on apprend aux enfants normaux.  Maintenant, si elle voulait un tant soit peu sur leur lien de parenté, il fallait lui montrer des preuves. Elle ne comptait pas se laisser faire non plus. Elle  joue sur quelque chose d’important pour elle là, la famille.  
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Mathilda Populos
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Jeu 20 Aoû - 18:09

La directrice est ... Ma tante ?
« Je ne sais pas ce que vous manigancez ! Mais je ne vous connais pas et je ne sais encore moins qui vous êtes. Vous prétendez être ma tante, être de ma famille. Mais pourtant, c’est bien la première fois que je vous vois et surtout, ma mère ne m’a jamais parlé de vous. Vous allez me dire que parce que y’a plein de demi-dieux ici et là dans le monde, on est tous une grande famille ?! » Mathilda roula des yeux et se demanda subitement ce qu’elle risquait si on apprenait qu’elle avait giflé une élève. La peine de mort était toujours en vigueur dans ce pays non ? Alors qu’elle scrutait le monde extérieur depuis sa fenêtre, Mathilda s’interrogea ; pourquoi tout n’était pas toujours aussi simple que dans les films ou les livres ? Pourquoi est-ce que le monde réel était plus dramatique et plus ancré dans une sorte de monde anxieux ? Elle soupira de nouveau et se tourna vers Luciola qui semblait furieuse. Elle pouvait concevoir que l’étudiante soit agacée, elle pouvait concevoir que dans son esprit, ses sentiments s’embrouillent et se mêlent d’une bien drôle de façon, cependant elle ne comprenait pas pourquoi elle compliquait tant les choses. Mathilda ne s’était pas attendue à de folles embrassades, d’ailleurs elle en aurait été gênée, cependant, ce refus net et catégorique, elle ne le comprenait pas. Un peu de reconnaissance, c’était trop demandé ? « Et puis, vous dites être la fille d’Aphrodite, qu’ai-je pour vous croire ? Nos parents n’apparaissent pas sur nos cartes d’identités. Comment on peut reconnaître la provenance d’un demi-dieu ? Chaque descendant d’un Dieu a les mêmes capacités l’un que l’autre ? Et combien n’assument pas leurs enfants hein ?! » Et voilà que maintenant, Luciola se mettait à douter de l’identité de la directrice. Cette dernière, les bras croisés sous sa poitrine retourna s’asseoir derrière son bureau. Intérieurement, elle bouillait d’agacement ; remettre l’identité de sa mère en question, elle le vivait comme un réel affront et un manque de respect non négligé.

Lentement, Mathilda avala sa salive, puis, soufflant doucement, elle décida de répondre ; « Tu as le droit d’être en colère et d’en vouloir à la Terre entière, mais n’oublie pas le respect s’il te plait. » Sa voix était ferme, mais emprunte d’une certaine douceur ; Mathilda n’était pas sévère, elle faisait simplement son maximum pour être la plus douce possible. « Tu as le droit d’être triste aussi, mais ne t’en prends pas aux dieux, ils nous dépassent en bien des choses et à bien des égards et malheureusement, la vie nous à doté d’une malédiction qu’il appartient à nous seul de changer en bénédiction. » Elle se pencha légèrement en avant, tentant de rassembler ses esprits et de répondre aux mieux aux nombreuses interrogations formulées par la jeune femme. Mais ce n’était pas facile. On ne lui avait jamais apprit à être tante, on ne lui avait jamais non plus apprit à être directrice ; tout cela, elle le découvrait et, même si c’était complexe, elle aimait tout ce qu’elle avait bâti ici. « Tu n’as pas aimé Paris, je le comprends, alors tu devrais être soulagée de venir ici, de pouvoir avoir l’opportunité d’avoir une sorte de nouveau départ et de reprendre une vie plus douce, tout du moins je l’espère pour toi. » Elle marqua un temps d’arrêt avant de reprendre ; « Nous ne sommes pas obligées d’être les meilleures amies du monde, je te le répète, a ta majorité tu seras libre de faire ce que tu veux comment tu l’entends. Cependant, en attendant, en tant que fille d’Aphrodite, je me fais un devoir de t’apporter un toit, un repas chaud et un confort que tu n’aurais pas eu en famille d’accueil ou en Orphelinat. » Mathilda souffla doucement, puis enchaina en haussant doucement les épaules ; « Je ne te demande pas de m’aimer ni même de comprendre pourquoi je fais ça. Tu as même le droit de m’en vouloir si ça t’arrange plus comme ça. Mais au moins, ici tu es en sécurité et c’est tout ce qui m’importe. » La directrice se recula dans le fond de son siège et observa Luciola du coin de l’œil. La situation n’était pas simple, mais tout de même, l’adolescente pouvait au moins faire l’effort de s’apaiser un peu plutôt que de jouer un air dramatique au beau milieu de son bureau.
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